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Découvre l’opéra le temps d’une pause …

lessive

À travers son application Heimat, le NOF te propose une pause culturelle, une approche éducative, ludique et décomplexée de l’opéra.

Portraits, articles, anecdotes, quizz, ... sous formes de textes, images, vidéos et podcasts inédits et intimistes.

Le monde de l’opéra à la portée de tes doigts.

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Pour qui ?

Personnes nées du XXe au XXIe, des novices aux passionné·e·s, des artistes aux cartésien·ne·s, de Fribourg à Pluton.

Quand ?

Nous dessinons encore les plans de notre maison. Mais nous prévoyons la crémaillère pour fin 2024.

Heimat ?

Heimat (ˈhaɪ̯.maːt), le pays que chacun porte à l’intérieur de soi… ou dans sa poche. Par l’intermédiaire de cette application nous partagerons avec toi : nos réussites, nos galères, les actualités, les découvertes.

Un premier amuse-bouches ?

Voici quelques exemples de contenus que tu retrouveras dans l'application. Il y aura bien sûr plus de contenus, en passant par des interviews, des podcasts, des anecdotes ou encore des articles.

Film

Ersatzopera 03

Article

L’histoire de l’opéra

L’opéra tel que nous le percevons aujourd’hui est le fruit de plusieurs siècles de travail et se présente comme le résultat de nombreuses années de recherches et d’influences artistiques diverses.

Nous pouvons considérer qu’il existe 6 grandes périodes dans l’histoire de l’opéra, mais il est peu probable que les musicologues que vous rencontrerez dans votre vie se mettent d’accord pour donner des dates précises pour le début et la fin de chacune d’entre elles.

En effet, les frontières de ces dernières sont souvent poreuses, des œuvres rattachées aux codes de certaines périodes côtoient des pièces aux styles distincts. (Ce qui n’empêche pas certaines pièces d’être jugées comme démodées au moment de leur sortie !)

Les 6 périodes sont :

  • Les premiers opéras (1600-1630)
  • L’Opéra baroque (1630-1730)
  • L’Opéra classique (1730-1810)
  • L’Opéra romantique (1810-1900)
  • L’Opéra moderne (1900-1939)
  • L’Opéra contemporain (1945)

Article

L’Opéra baroque (1630-1730)

Les derniers opéras de Monteverdi proposaient un style nouveau : un drame qui alternait entre des sections déclamatoires composées de vers libres (récitatif), et des sections plus mélodiques avec des vers de même longueur (air).

La musique devant représenter les émotions, les airs sont des instants où les personnages méditent sur leurs sentiments.

Connaissez-vous le baroque comme mouvement artistique ? En voici un exemple de définition : « Caractérisé par le goût du mouvement, de la dramatisation, de l’exubérance décorative, le baroque est un paradigme esthétique complexe qui a pour but de surprendre et d’émouvoir les spectateurs » . Et la chose se ressent en musique : plénitude, drames, théâtralité et passions ! (Et non, cette multitude d’adjectifs n’est pas tirée du synopsis d’une telenovela.)

L’ère baroque est l’époque des grands chanteurs : les castrats deviennent des célébrités internationales. L’opera seria devient le principal divertissement européen et le genre de l’opera buffa apparait peu à peu dans le paysage musical.

Propositions d’écoute

  • L’Incoronazione di Poppea (1642) de Monteverdi -IT

Vous en avez marre des personnages parfaits et purs ? Néron et son amante Poppée, des anti-héros, pourraient vous intéresser, d’autant plus que cette dernière est bien décidée à épouser celui qui incendia Rome.

  • Cadmus et Hermione (1673) de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) et Philippe Quinault (1635-1688) - FR

Cadmus aime Hermione, mais elle est déjà promise à un autre. Coups d’épée, monstres en tout genre et interventions divines. Hollywood n’a rien inventé pour ses scénarios de films fantastiques.

  • Armide (1686), dernière tragédie lyrique de Lully et Quinault - FR

Deus Vult ! Les croisés sont aux portes de Damas ! Mais auraient-ils pu deviner que derrière les murs de la cité se trouvait la magicienne Armide ?

  • Dido and Aeneas (1689) d'Henry Purcell (1659-1695) - UK

La mythologie aime les histoires de femmes abandonnées. Cette fois-ci, c’est à la Reine de Carthage d’en subir les frais. « Remember me, but ah! forget my fate. »

  • Rinaldo (1711) de Georg Friedrich Händel (1685-1759) – UK

Retour au Moyen Âge ! Les croisés assiègent Jérusalem, et Rinaldo, s’il conquiert la ville, pourra épouser sa fiancée... Enfin, si la magicienne Armide et ses maléfices le lui permettent.

  • Les Indes Galantes (1735), opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau (1683-1764) - FR

« Les Indes », au 18e siècle, ce sont autant les Amériques que l’Asie, rangez vos atlas, ils ne vous serviront à rien ici. Le sujet ? Rameau a décidé que dans sa pièce, l’Amour régnerait partout sur Terre.

Podcast

I hate new music ! - Sarah Defrise

Film

Ersatzopera 01

Article

L’Opéra classique (1730-1810)

Le baroque était réputé pour sa musique improvisée, spectaculaire et très ornementée.

Ces aspects agaçant de plus en plus certains ont décidé de repenser la structure de l’opéra et de rendre le tout plus épuré. (Attention, on est encore loin du minimalisme artistique : à l’époque, les nobles s’habillaient encore richement, et aimaient les peintures bien fournies ...). L’action des drames, durant la période de l’opéra classique, se doit d’être simple (fini les multitudes de personnages et les allers-retours dans le temps) et la fluidité entre les récitatifs et les airs est plus grande.

Le drame se doit d’être clair, c’est pourquoi les airs et les récitatifs sont moins décorés et virtuoses que ceux de la période baroque.

La période classique représente aussi l’âge d’or des genres comiques.

Propositions d’écoute

  • Orfeo et Euridice (1762) de Christoph Willibald Ritter von Gluck (1714-1787) – IT puis FR en 1774

Encore eux ?! Ne gaspillons pas de papier, vous connaissez l’histoire maintenant.

  • Les Noces de Figaro (1786), dramma giocoso de Wolfgang Amadeus Mozart (1756- 1791) - AT

C’est un sac de nœuds d’intrigues amoureuses : Susanna et Figaro, le Comte Almaviva et Susanna, Cherubino et la Comtesse Almaviva, etc. « Non più andrai, farfallone amoroso ! »

  • Don Giovanni (1787), dramma giocoso de Mozart - CZ

Don Giovanni ou « Don Juan » : deux noms, une expression, un séducteur qui paie pour ses méfaits. « Dov’è il perfido ? Dov’è l’indegno ? »

  • Die Zauberflöte (1791), Singspiel de Mozart - AT

Apparemment, il y aurait un sens caché dans le drame. Nous, ce qu’on en a compris, c’est qu’une flûte magique donne des pouvoirs à un prince pour qu’il puisse se battre contre sa future belle-mère.

  • Fidelio (1805), Singspiel de Ludwig van Beethoven (1770-1827) - AT

Le travestissement est un thème récurrent sur scène : changer d’apparence pour se glisser partout, c’est un bon plan ! Et justement, Fidelio (Léonore) a décidé de le mettre en pratique pour retrouver son mari.

Podcast

Jérôme Kuhn au NOF : l’opéra contemporain

Podcast

Les périodes de l’opéra - L’opéra buffa

Article

L’Opéra contemporain (1945)

Tous les courants artistiques apparus après la Seconde Guerre mondiale sont considérés comme contemporains.

Les différentes formes d’art contemporain, en art, littérature ou musique, sont marquées par de nouveaux comportements, notamment le renouveau stylistique, l’utilisation de nouvelles technologies et le brassage artistique induit par la diversité des origines.

Les compositeurs poursuivent leurs recherches sur le langage musical commencées au début du siècle. La crise identitaire nationale semble s’être dissipée pour laisser place à une nouvelle polarité : les avant-gardistes contre les traditionalistes.

Au sein de cette bataille, un éclatement de courants artistiques différents s’opère : parmi ces courants, nous retrouvons le sérialisme, le néo-classicisme, le futurisme, la musique concrète, la musique spectrale, le minimalisme, etc. Le seul point commun entre tous est la remise en question du langage musical et la recherche de nouveaux moyens d’expressivité.

L’opéra contemporain applique cette dynamique du questionnement des codes et des genres non seulement à la musique, mais également à la narration, la dramaturgie et la mise en scène.

Propositions d’écoute

  • A Midsummer Night’s Dream (1960) de Benjamin Britten – UK

Des humains, des fées, de la magie, et de la malice. Il paraît même qu’il y a un âne sur scène.

  • Einstein on the Beach (1976) de Philip Glass (1937*) – US

Si vous deviez raconter en musique la vie d’Albert Einstein que feriez-vous ? Glass, lui, a choisi d’utiliser des synthétiseurs, des chœurs répétant des chiffres, une narration qui ne suit pas la vie du scientifique et ce pendant plus de 4 heures.

  • Licht (1978-2004), série de 7 opéras de Karlheinz Stockhausen (1928-2007) – DE, IT et UK

Une série basée sur divers concepts, dont les jours de la semaine, des couleurs, des éléments et des sens. Il serait compliqué d’expliquer à quoi ressemble Licht : mieux vaut peut-être se laisser bercer par ses émotions pour le comprendre.

Podcast

Les périodes de l’opéra - Les premiers opéra

Podcast

Les périodes de l’opéra - L’opéra baroque

Podcast

L’Heure espagnole

Article

L’Opéra moderne (1900-1939)

La fin du 19e siècle se caractérise par une crise identitaire. Une vague nationaliste pousse les compositeurs à vouloir se distinguer des créateurs d’autres pays.

De plus, des compositeurs de la même origine cherchent à développer un langage musical plus proche de leurs couleurs locales.

Certains questionnent le langage musical même : les Français et les pays germanophones par exemple.

À la deuxième moitié du 19e siècle, l’Europe est submergée par la philosophie musicale de Richard Wagner et du Musikdrama.

À l’aube du 20e siècle, plusieurs pays cherchent à se détourner du style wagnérien en s’inspirant de leurs coutumes locales, ou en élaborant une nouvelle forme d’expression musicale.

Ces réflexions culminent principalement en une polarisation France-Allemagne.

L’opéra est directement touché par ces questionnements du langage musical : chaque langue présente sa propre sonorité, ce qui engendre plus d’opéras dans les langues locales, les musiques populaires soutiennent des sujets plus politiques et la distinction entre récitatif et air n’existe presque plus.

Propositions d’écoute

  • Pelléas et Mélisande (1902) Literaturoper de Claude Debussy (1862-1918) – FR

En théorie, il ne faudrait pas tomber amoureux de sa belle-sœur. En pratique aussi. Malheureusement, Pelléas est fou de Mélisande.

  • Salomé (1905) de Richard Strauss (1864-1949) – DE

En théorie, il ne faudrait pas non plus avoir des idées licencieuses envers sa belle- fille. Sur scène, la soliste qui interprète Salomé fait la « danse des sept voiles », et la musique qui accompagne cette scène est une des plus fameuses de la pièce.

  • Turandot (1926) de Puccini – IT

La princesse chinoise Turandot est difficile en amour : elle tue ses prétendants s’ils ne répondent pas correctement à ses énigmes. C’était sans compter sur l’arrivée du prince Calaf, qui réussit ses épreuves. Une fin heureuse ? Un drame ? On ne le saura jamais, Puccini est mort avant d’avoir fini son œuvre.

  • Lulu (1935) d’Alban Berg – DE

Si le nouveau cinéma allemand devait désigner une source d’inspiration pour ses films, peut-être qu’il pointerait Lulu du doigt. La montée en puissance d’une femme fatale et sa déchéance glaçante.

Podcast

Les périodes de l’opéra - L’opéra classique

Podcast

Les périodes de l’opéra - L’opéra seria

Interview

La Voix Humaine - L’Heure espagnole : Sophie Marilley

Interview

La Voix Humaine - L’Heure espagnole : Jérôme Kuhn

Film

Ersatzopera 04

Film

Projet « Dragon d’Or »

Article

Ma première à l’opéra

Un opéra est une œuvre dramatique chantée d’un bout à l’autre, dont le récit est basé la plupart du temps sur un livret.

On pourrait aussi dire :

  • Œuvre dramatique lyrique entièrement chantée, interprétée avec accompagnement d'orchestre et mêlée éventuellement de ballets. (CNRTL)

  • Ouvrage dramatique mis en musique, composé de récitatifs, d'airs, de chœurs avec accompagnement d'orchestre. (Le Robert)

Comme toutes les formes d’expression artistique, l’opéra se divise en plusieurs genres. Même s’il arrive qu’on en ait une telle image, l’opéra n’est pas si figé que ça, et comme le jazz a le blues ou le ska, l’opéra a l’opéra seria ou des cousins lointains comme l’opérette ! De quoi faire d’immenses cousinades lyriques !

L’important, pour l’opéra, est qu’il soit chanté, sans jamais être parlé. Une pièce ressemblant à un opéra qui ne se chanterait pas dans sa totalité ne serait par définition pas un opéra. Il s’agirait d’une œuvre issue d’un genre apparenté.

Une anecdote pour vos prochaines soirées Trivial Pursuit, ça vous tente ?

Selon les définitions que nous avons proposées plus haut, on ne peut pas désigner La Flûte enchantée de Mozart comme un opéra : c’est un Singspiel, car certains passages sont parlés.

Un autre élément distinguant l’opéra des autres formes de théâtres musicaux se trouve dans la place de la musique. Dans un opéra, la narration progresse selon une logique musicale (harmonie, structure, instruments, etc.)

Si la musique sert d’agrément et que l’intrigue ne se développe pas selon une logique musicale, nous parlons davantage de théâtre musical (à ne pas confondre avec le musical).

Article

Les premiers opéras (1600-1630)

Certains considèrent que l’avènement de l’opéra correspondrait au début de l’ère baroque. Toutefois, les premiers opéras de cette période sont bien plus proches au niveau stylistique de la musique de la Renaissance.

L’opéra, tel que défini plus haut, naît d’expériences cherchant à lier le langage parlé et la musique. À Florence, au 16e siècle, une sphère d’intellectuels, la Camerata de’Bardi, tente de faire renaître le théâtre grec antique qui, selon leurs sources, était chanté.

Pour eux, la musique devait refléter mot pour mot la signification du texte et les émotions. Le résultat de ces expérimentations est un style de chant déclamatoire qui donnera le récitatif. La première pièce connue ressemblant à un opéra dont nous avons la source naît sous l’appellation "Dramma per musica " : c’est L'Euridice de Jacopo Peri en 1600, un récitatif de 2 heures. Sur cette base de récitatif vont s’ajouter des numéros d’ensembles, des danses et des formes poétiques avec des vers symétriques permettant de construire des mélodies, qui s’appelleront plus tard des airs.

En 1607, Claudio Monteverdi compose, sous la dénomination "Favola in musica", L’Orfeo, alternant entre des récitatifs et des sections plus mélodiques et chantées (airs, chœurs, danses, etc.)

Les sujets étaient alors essentiellement mythologiques.

Il faut attendre la deuxième moitié du 17e siècle pour que le genre devienne un divertissement public et que les thèmes abordés portent sur des sujets historiques, puis que la palette de genres littéraires les étoffe avec le temps.

L’Orfeo et Euridice étaient des divertissements de cour, permettant aux souverains et aux nobles de montrer leurs richesses. La place sociale qu’occupait le genre était différente. On utilisait l’opéra comme un moyen de mettre en avant son capital financier. Les partitions étaient parfois publiées, non pas pour être rejouées ailleurs, mais pour montrer ce qui avait été fait à la cour.

Vers 1630, à Venise l’opéra devient un divertissement public et l’argent est plutôt dépensé pour avoir à son service des grands chanteurs virtuoses plus que pour exhiber sa richesse de façon ostentatoire.

Propositions d’écoute

  • L'Euridice (1600) de Jacopo Peri (1563-1633) - IT

Vous connaissez l’histoire : Orphée, Euridice, l’amour et la mort. Le héros descend aux Enfers pour retrouver sa compagne, mais ici, pas de piège ! Euridice lui est rendue (presque) sans tergiverser.

  • L’Orfeo (1607) de Claudio Monteverdi (1567-1643) - IT

L’histoire n’a pas changé, ou presque : cette fois-ci, Euridice reste aux Enfers après un regard indiscret d’Orphée.

  • L’Arianna (1608) (dont il ne reste que le Lamento d’Arianna) de Monteverdi - IT

Arianna, seule sur son île, se lamente, abandonnée par Thésée. Vous connaissez l’histoire du Labyrinthe et du Minotaure ? La suite n’est pas très épanouissante sur le plan amoureux...

Interview

La Voix Humaine - L’Heure espagnole : Béatrice Lachaussée

Podcast

La Voix humaine

Article

L’Opéra romantique (1810-1900)

(Attention. Ce romantisme n’a rien à voir avec celui du 14 février.) L’humain face à l’immense, l’insondable, le terrible ! Seul face à la passion, aux tourments et à la grandeur ! C’est ÇA, le romantisme !

Le romantisme va élargir les sujets sur lesquels se basent les opéras. La mythologie et les drames historiques perdent de leur intérêt, les compositeurs commencent à se pencher sur des œuvres littéraires contemporaines. Alors que l’opéra se devait d’avoir une fin heureuse, le romantisme met un terme à cette tendance avec des œuvres pathétiques au dénouement fatal.

Musicalement, la distinction entre récitatif et air se fait de plus en plus discrète, les compositeurs cherchent à rendre les formes musicales moins claires pour permettre une musique fluide.

Le romantisme est aussi la période où les compositeurs cherchent des inspirations dans les genres populaires, le folklore et l’exotisme. La musique ne permet pas seulement d’engendrer des tensions dans le drame, elle peut créer l’ambiance, l’atmosphère et décrire des paysages.

Propositions d’écoute

  • Il Barbiere di Siviglia (1816), opera buffa de Gioacchino Rossini (1792-1868) – IT

Figaro (le même que dans Les Noces de Figaro de Mozart) aide le Comte Almaviva à séduire Rosine, promise à un vieillard jaloux. Heureusement que Figaro, le barbier de la ville, est plein d’astuces.

  • Guillaume Tell (1829), Grand Opéra de Rossini – FR

Le mythe suisse tel que nous l’avons entendu des dizaines de fois. Rien de neuf pour le livret : le charme se trouve dans la musique.

  • Norma (1831) de Vincenzo Bellini (1801-1835) – IT

L’opéra chez les Gaulois ! La druidesse Norma a été trahie par son amant, le proconsul Pollione. Sa vengeance sera terrible.

  • Nabucco (1842) de Giuseppe Verdi (1813-1901) – IT

Mégalomanie, pouvoir, oppression et trahison. Ce n’est pas Dallas, mais Babylone sous le règne de Nabucco (Nabuchodonosor II pour les intimes).

  • Tannhäuser (1845), opéra en allemand de Richard Wagner (1813-1883) – DE

Un périple en trois actes, mêlant Moyen Age et déesse antique, amour courtois, propos licencieux et rédemption tardive. Le résumé satirique en cliquant ici.

  • La Traviata (1853) de Verdi – IT

Un jeune homme de bonne famille amoureux d’une courtisane ? Tout aurait pu bien finir, si la tuberculose ne s’en était pas mêlée.

  • Der Ring des Niebelungen (1869-1876), tétralogie de Musikdramas de Wagner – DE

Impossible de résumer ça en deux lignes. Jetez un œil par ici.

  • Carmen (1875), opéra-comique de Georges Bizet (1838-1875) – FR

« Et si tu m’aimes, prends garde à toi ! ». Peut-être que le brigadier Don José n’aurait pas dû s’enticher de Carmen ?

  • Tosca (1900) de Giacomo Puccini (1858-1924) – IT

Amour, gloire, beauté... et sadisme ? La cantatrice Floria Tosca et le peintre Cavaradossi se retrouvent au cœur d’une sombre intrigue où l’amour est le pantin du politique.

Film

Coulisses La Voix humaine / L’Heure espagnole

Film

Ersatzopera 02

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